P-51D Mustang, Pilatus PC-9 et Ultimate.

Dimanche 9h20,

Le soleil a eu juste le temps de sécher le gazon de notre piste avant que je ne débarque le Mustang Blue Nose, le Pilatus PC-9 et l’Ultimate de la voiture.

Je m’attelle immédiatement au montage du Mustang. Connexion des ailes au fuselage et vissage de l’ensemble. Il reste à poser le faux radiateur et à retourner l’avion pour qu’il soit prêt au vol.

J’ai passé plus de deux heures la semaine passée afin d’équilibrer l’hélice quadripale du Mustang. Il semble que cet important réglage porte ses fruits car plus aucune vibration ne vient perturber la rotation de l’ensemble de propulsion.

Je laisse le Mustang rouler jusqu’au début de piste et je contrôle plusieurs fois les gouvernes et le bon fonctionnement des trains.
Tout semble en ordre. Je descend un cran de volet et je teste la mise des gaz. L’avion a tendance à passer sur le nez. Son centre de gravité fixé assez avant pose quelques problème lorsque le gazon est un peu trop haut.
Mais je dose la mise des gaz de manière à accélerer l’avion dans les meilleurs conditions possibles. Tout se passe bien. De plus il roule presque droit !
Le décollage survient doucement et sans à coup. Le Mustang est maintenant plein gaz et il prend de l’altitude. Je rentre les trains et je retracte les volets.

Le Mustang est superbe en vol. Les trajectoires sont belles et tendues. Pas de brusquerie. Les acrobaties passent sans problème. Le vol est vraiment réaliste.
La quadripale, parfaitement équilibrée, bat l’air de manière feutrée et tracte l’avion avec efficacité.

Le vol dure environ 6 minutes et je me décide à préparer mon approche. Je sors les trains et je sors un cran de volet.
J’effectue ma phase vent arrière en gagnant un peu d’altitude.
Arrivé en branche de base, je réduis les gaz et je sors les pleins volets. J’ai assez d’altitude pour plonger vers la piste. Je conserve ainsi une belle marge de vitesse afin d’éviter un décrochage au dernier moment.

Je pique légèrement et j’arrondi au bon moment. L’avion survole la piste et pose ses roues sans heurts. Il roule un moment sur son train principale et il me suffit de tirer sur la profondeur pour que la roulette de queue se pose également.

Au moment ou l’avion va s’arrêter, il bascule sur le nez. Mais pas de casse ni même de choc. Je peux considérer cet atterrissage comme réussi.

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Une fois l’avion sur ses roues, je remonte la piste et je range le P-51 au « hangar ».

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Je contrôle le Mustang qui est rentré sans encombre de ce nouveau vol.

Il est temps d’assembler le PC-9. Les trains toujours récalcitrants sont à ajuster à chaque vol. Pénible…
Il faudra que je songe sérieusement à remplacer ces trains par des modèles électriques.

Mais l’avion est fin prêt et il roule déjà en vue de prendre l’air. Le décollage est une formalité et les atterrissages sont nettement plus faciles à négocier qu’avec le Mustang.
Je ferai deux vols sans problème avec le PC-9. Il se comporte à merveille depuis son recâblage électrique. Si on n’écarte les souci de train, les problèmes ont disparus.
Il rejoindra le sol sans encombre à deux reprises.

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Pour finir la matinée, j’effectue 5 ou 6 vols avec l’Ultimate. Un avion parfait pour se détendre.

L’absence de vent rend les vols très agréables. Après une bonne demi-heure, je pose définitivement le biplan et je plie bagages.

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2 thoughts on “P-51D Mustang, Pilatus PC-9 et Ultimate.

  1. bonjour.
    j’ai u avec attention vos commentaires concernant le p 51 H9
    je voudrais acheter cet avion et j’ ai lu dans les appréciations des acheteurs sur horrizon hobby que l’avion se comportait mieux en levant les ailerons de 1/16 et en baissant les volets de 1/8 ainsi qu en mettant le CG a 114,3.
    qu »en pensez vous maintenant que vous avez de l’expérience avec cet avion svp.
    sinon , je trouve que c’est le plus beau des 60 arf. mais pas facile tout de meme.
    cordialement philippe

    1. Hello,

      Merci pour votre passage sur mon blog.
      Je ne connaissais pas l’astuce des ailerons levé au décollage.

      Par contre, je peux effectivement vous confirmer que le centrage doit être impérativement avancé par rapport à la notice qui indique 124mm.
      Mon centrage se situe à 115mm est je ne l’ai pas retouché depuis le début. (114.3 me semble un peu trop précis ;-))

      Pour le décollage, j’abaisse toujours les volets de la moitié.
      Il faut augmenter progressivement les gaz de manière à ne pas le faire basculer sur le nez en début de roulage. Mais dès qu’il a gagné un peu de vitesse, on peut ouvrir franchement.
      Surtout ne jamais tirer trop brusquement sous peine de le voir décrocher immédiatement. Le laisser grimper et prendre de la vitesse sous une pente raisonnable.

      Il s’agit d’un warbird assez lourd qui mérite attention et parcimonie.

      Lorsque il vol avec une belle vitesse, rentrer les trains et les volets. Cet avion est vraiment très stable en vol. Il est vraiment très réaliste et les trajectoires sont splendides.
      Par contre, encore une fois, il n’aime pas trop être ralenti !! Toujours garder de la vitesse pour éviter un décrochage.

      Pour l’attero, plein volets et je me présente assez haut. Je pique du nez pour lui faire gagner de la vitesse avant d’entrer sur la piste. Un arrondi bien négocié et normalement il se pose sans encombre.

      Arriver trop lentement en seuil de piste et c’est le décrochage quasi assuré. Même plein volet !

      J’espère que vous profiterez de cet avion qui a vraiment une très belle allure en vol et également au sol.

      Tenez moi au courant de vos vols. Cela m’intéresse.

      Le vôtre : électrique ou essence… ??

      Bonne fin de journée.

      Dominique.

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