Omeï et Caravelle profitent d’une fin de journée ensoleillée.

Samedi 17h00,

Après une belle journée ensoleillée mais un peu fraîche, j’ai l’opportunité de passer une petite heure sur le terrain avant un souper grillades.
Le vent est assez soutenu. Il me faut des modèles qui se comportent bien dans la tourmente.
Pour l’occasion, j’ai ressorti l’Omeï. Ce planeur de 2 mètres d’envergure fait parti de mes plus anciens modèles. Remis au gout du jour il n’y a pas très longtemps, il est prêt pour un nouveau vol.

La Caravelle de Graupner est également de la partie. Son accu 4S/4500 montrant des signes de fatigue, je ne suis pas sûr de pouvoir voler aussi longtemps qu’à l’accoutumé mais je monte tout de même ce bel oiseau de 1,80 mètre d’envergure et me prépare à décoller.

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Je place la Caravelle dans l’axe de piste et je mets les gaz. L’hélice propulse l’avion dans l’azure en quelques dizaines de mètres.
Je vol en tentant toutes les figures que je connais. L’avion est docile et très stable. Volant relativement vite, il se défend très bien dans le vent !

Mais au bout de 4 minutes de vol seulement, je sens que le moteur est soumis à une baisse de tension de la part de l’accu. Le régime maximum diminue.
Je continue de voler une petite minute à mi-gaz. Mais par sécurité, je ma place en finale et je me pose sans souci.

Le pauvre 4S/4500 a fait son temps. Une des cellules ne tient plus la décharge et sa tension diminue plus vite que les 3 autres. Dangereux…
Le soir même un nouvelle accu sera commandé…

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L’Omeï a été monté juste après la Caravelle. Il est prêt pour un vol immortalisé avec une caméra fixé sur son aile.
Je contrôle le fonctionnement de l’ensemble et je me place face au vent.

J’augmente les gaz jusqu’au maximum et d’un geste vigoureux, je propulse le planeur dans l’azure. Le moteur manque singulièrement de piqueur et je suis obligé de corriger la montée en permanence.
Mais l’Omeï reste docile et grimpe avec une pente importante.

Les ailes de ce planeur sont en bois. Elles sont donc relativement fragiles. Je reste très respectueux lors des ressources après une descente ou un grand looping.
Il s’agit du second Omeï que je possède. Il y plusieurs années, le premier du nom avait vu ses ailes se casser en plein vol lors d’une série de ressource un peu brutales.
Le fuselage piquant vers le sol avec impossibilité totale de faire la moindre manoeuvre de sauvetage.
Il faut dire qu’il était à cet époque plus lourd car équipé de batteries NiMh.
Aujourd’hui son accu LiPo 3S/3000 l’allège et le survitamine pour des prises d’altitudes rapides et puissantes.
Cet événement reste toutefois gravé dans ma mémoire et je fais maintenant très attention lors des vols de l’Omeï.
Il n’est pas équipé d’une aile en fibre autorisant presque tout les excès comme celle du Wilco et c’est donc avec le plus grand respect que je limite les contraintes sur les ailes lors de grandes acrobaties avec de la vitesse.

Malgré cela, l’Omeï permet de vraiment bien s’amuser et je vol pendant plus de 10 minutes avant d’effectuer une dernière descente et de venir me poser tout en douceur sur le gazon.

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Voici la vidéo réalisée avec la caméra embarquée Sony HDR-AS10 :

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