Dimanche 10h30,
Le temps a enfin décidé de changer radicalement. Le ciel est bleu azur et la température s’est nettement réchauffée. Quelle différence avec la semaine passée.
Pour l’occasion, j’ai décidé qu’il était temps que le Wedell Williams reprenne l’air.
Ce racer de 147cm d’envergure est un bel avion aux lignes caractèristiques des appareils des années folles.
L’avion, campé sur ses roues, n’a qu’une seule envie : voler et tourner à gauche…
Le montage est très court car il suffit de visser l’aile sur le fuselage à l’aide de deux vis en Nylon M5.
L’accu 6S/4000mAh est presque situé dans le nez afin de garantir une bonne position du centre de gravité sans ajout de poids. Les fils de branchement de l’accu sont donc malheureusement apparents sur le dessus du capot. Mais la ligne n’en n’est pas trop affectée.
Après quelques tests, il est fin prêt pour le décollage. Je décide de placer la caméra sous le ventre de l’avion afin d’immortaliser ce premier vol de l’année.
Je mets les gaz progressivement avec la profondeur plein cabré. L’avion accélère est se retrouve dans les airs après quelques dizaines de mètres.
Je retrouve ce vol coulé mais rapide auquel m’avait habitué ce racer.
L’exponentiel à la profondeur est parfait. Il me permet de corriger les trajectoires sans brusquerie. Je me permets tonneaux et looping. Les virages sont régulièrement passés à des angles de presque 90 degrés. Je tente quelques passage bas pour le plaisir des yeux.
Après un joli vol sans problème et un dernier tonneau, je me place en approche finale en reduisant les gaz.
L’avion arrive vite comme à son habitude mais je le soutiens à la profondeur et je gère la pente au gaz jusqu’au contact avec le sol. L’atterrissage est réussi et l’avion se pose avec douceur sur le gazon. Je fais demi-tour et je remonte la piste avec satisfaction.
Le Waco est le prochain sur la liste. Le vent a fait son apparition mais reste cantonné à de petites rafales. Le Waco est entièrement monté et la mise en service se limite au branchement de l’accu et aux contrôles usuels.
Il s’agit là d’un biplan plus lent que le Wedell. Il demande un peu de concentration lors du pilotage car sa vitesse réaliste et assez lente ne permet de pardonner les erreurs.
L’hélice 12×6 en bois bat l’air avec silence et après un roulage contré à la dérive le Waco plane au dessus de la piste en adoptant une pente de montée très douce.
Le Waco est un avion qui permet d’affiner son pilotage car il demande presque obligatoirement de contrôler les virages à la dérive.
Les passages bas m’obligent à voler en crabe à causes du vent mais l’avion reste docile dans presque toutes les phases de vol.
Quelques atterrissage et quelques décollages plus tard, le Waco rentre au hangar…
Je ferai encore quelques vols de détente avec l’Ultimate pour finir la matinée et il sera temps de plier bagages.
Voici pour finir , la vidéo tournée lors du vol du Wedell Williams.