Samedi après-midi,
Une fenêtre météo semble se dessiner durant l’après midi de ce samedi rempli de grisaille.
Je profite donc d’une ou deux heures de temps libre pour me rendre sur le terrain.
Afin de ne pas m’éterniser sur la piste , j’ai uniquement pris avec moi le PC-9 de Seagull Models qui doit faire son premier vol de la saison.
Le temps de caser le fuselage et les ailes du Pilatus dans la voiture et je suis sur le terrain. Les 2 accus 4S 4500 qui donnent son énergie à l’avion semblent en bonne forme après cette pause hivernal.
Le montage est assez rapide car il suffit de visser l’aile au fuselage après avoir branché le connecteur unique qui alimente les gouvernes et de retourner l’avion sur ces roues.
Avec une envergure de 180cm, l’avion est assez imposant mais une fois en l’air, sa maniabilité laisse oublié sa taille.
Une fois posé dans l’axe de piste, j’ai remarqué que le train droit ne se verrouillait pas correctement. Il s’agit d’un train mécanique. Un servo central actionne les deux tringles en même temps. Il faut que les longueurs des tringles soient parfaitement adaptées aux courses d’ouverture et de fermeture de trains sans quoi le verrouillage dans l’une et l’autre des positions n’est pas parfait.
J’ai dû ouvrir 5 ou 6 fois l’aile pour parvenir au réglage idéal. Mais au final, ce sera un gain de temps pour les prochaines sorties.
Après ce temps passé pour les réglages, je ne suis plus à une minutes près. Je fixe donc la caméra sur la bulle.
Tout est contrôlé et fonctionnel. Je mets enfin les gaz et au bout d’une trentaine de mètres, je décolle . Petite surprise juste après le décollage. L’avion a tendance à piquer du nez ce qui m’oblige à redresser le Pilatus assez sèchement. Un peu de trim à cabrer et tout rentre dans l’ordre.
Je profite de l’avion pendant plusieurs minutes et m’autorise quelques acrobaties.
Ce Pilatus est très agréable à piloter car il est très stable et ne surprend jamais le pilote par des réactions inattendues.
Après un moment, je sors les trains et je fais un passage à basse vitesse pour doser l’altitude nécessaire à l’approche.
Je refais une boucle à relativement basse altitude et cette fois, je viens me poser comme une fleur sur le gazon encore frêle de notre piste.
Un vol qui s’est fait attendre du fait du temps passé pour le réglages des trains mais qui s’est finalement très bien passé.
Voici la vidéo du vol :