Samedi après-midi,
Le temps est sec mais passablement gris. La neige a pour l’instant fait ses bagages et a libéré notre piste d’Engollon.
Il est grand temps d’aller y faire un tour. Afin de bien commencer la saison, j’ai pris l’Ultimate ainsi que l’Albatros DVa.
En arrivant sur place, je remarque avec satisfaction que l’herbe a idéalement été tassée par la couche de neige. Il va donc être très facile de décoller même avec de très petits avions.
Je sors pour commencer l’Ultimate et décolle immédiatement.
L’avion, qui a fait son vol inaugural la semaine dernière, est agréable à piloter. Il résulte de sa légèreté un sentiment de confiance et de facilité.
Il me permet de passer toute les figures que je connais (elles ne sont pas nombreuses mais s’étoffent au fil du temps).
Le vol dos est, je trouve, plus difficile que sur mon Extra 300. L’avion s’y maintient tout seul sans action à piquer mais au contraire avec une très légère action à cabrer.
Il faut s’y faire et j’ai tendance à régulièrement le faire remonter en looping inversé.
Alors que je réussi presque sans problème le vol tranche avec mon Super Zoom, il faut ici une forte action à cabrer pour que l’avion ne tourne pas sur lui même et qu’il se maintienne en ligne de vol sur la tranche. Il va falloir pratiquer encore et encore.
J’enchaîne les vols et les figures approximatives…
Après avoir épuisé 4 accus avec l’Ultimate, je décide de sortir l’Albatros.
Cela fait un petit moment que ce beau biplan dort dans le garage. Je lui ai acheté un récepteur car je lui empruntais toujours le sien pour un autre avion. Le temps de brancher l’accu (3S 3300mAh) et l’avion est prêt pour le décollage.
Attention. Ici, par de roulette de queue. Une simple barre non reliée à la dérive supporte la queue de l’avion. La dérive joue son rôle directif seulement lorsque elle est soufflée par un flux d’air assez important.
Il faut donc mettre du gaz assez rapidement de manière à pouvoir corriger un éventuel écart.
C’est un tout autre style de pilotage qu’il faut adopter avec ce biplan. La dérive est presque indispensable pour permettre à l’avion de tourner joliment et il ne faut pas le brusquer. Le looping est possible et le tonneau également mais en ayant au préalable gagné une vitesse de sécurité.
L’avion est sympa en vol et est vraiment bien détaillé. BMI a fait du bon travail.
Il lui manque tout de même un pilote à l’échelle afin de le rendre plus vivant.
Après quelques vols réussis, il est temps pour ce vétéran de rentrer au hangar.