Nouveau vol pour le Corsair. Sortie pour le Ryan.

Dimanche 10h15,

Une belle matinée s’annonce. Il faut en profiter d’autant que les orages de fin de journée risque de jouer les troubles fêtes.

Après son atterrissage chaotique lors de sa dernière sortie, le Corsair dont le train d’atterrissage a été réparé est fin prêt pour un nouveau vol.

Le vent souffle de travers. Il risque de perturber les phases de décollage et d’atterrissage.
Le Corsair campe fièrement sur ses roues et est aligné sur la piste.

Je teste une dernière fois toutes les gouvernes et je débute lentement le roulage.
Entrainé par le couple important de l’hélice tripale, l’avion a une très forte tendance à virer à gauche.
Je donne du pied à fond à droite mais l’avion continuer de virer légèrement à gauche….

Il manque assurément de débattement sur la commande de direction.

L’avion se rapproche du bord de piste qui est constitué maintenant par une plantation de blé dont la longueur des tiges dépassent 1 mètres.

Je décide de tirer sur la profondeur. L’avion s’arrache un peu vite du sol… toujours dangereux pour un warbird.
Il fait mine de décrocher mais continue tout de même sur sa lancée et, sans tirer trop sur la profondeur, je parviens à lui faire prendre de l’altitude.

Un décollage très chaud…

Je me détends, je rentre les trains et je profite de l’avion qui vole à merveille.
J’effectue quelques boucles, quelques loopings. L’avion a de la puissance à revendre. (C’est peut-être cette puissance qui m’a sauvé lors du décollage)

Au bout de quelques minutes, je ralenti et je sors les trains en phase « vent arrière ». Les volets sont sortis à mi-course.

Après le dernier virage, je réduis les gaz. Je me rends compte que l’avion est très réactif sur cette commande. Un légère augmentation des gaz et l’avion remonte.
Je m’approche du seuil de piste à une altitude un peu trop haute. Je réduis un peu plus la puissance et l’avion plonge vers le sol. Arrivé à quelques centimètres, je coupe tout et j’arrondis.

L’avion pose son train principal et roule ainsi quelques mètre. J’évite de tirer trop brutalement sur la profondeur afin de ne pas le faire redécoller.
Tout se passe bien, l’avion s’arrête sur la surface herbeuse au bout d’une cinquantaine de mètres.

Je décide de décoller une nouvelle fois.

Je replace le Corsair en début de piste et je commence un nouveau roulage.
A nouveau il embarque sur la gauche. Cette fois, il se dirige franchement en direction du bords de piste et des herbes hautes.

Je décide d’annuler le décollage. Je suis à fond de dérive à droite mais malgré mes efforts et à cause de la vitesse acquise, l’aile gauche fini tout de même par toucher le bord de piste.
L’avion fait un demi tour assez brusque et l’empennage vient frapper les herbes hautes.

Je vais me rendre compte des dégâts. A première vue, il n’y en a pas. Mais la dérive semble tout de même bloquée à fond à gauche.

Je démonte l’avion et j’inspecte la commande de la dérive.

Il semble qu’un des câbles aller et retour aie lâché.

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Effectivement, une des deux chapes et sortie de sa rotule et le câble, brutalement détendu, s’est retrouvé tout au fond du fuselage au niveau de la roulette de queue.

Par sécurité, je décide de stopper les vols avec le Corsair afin de sécuriser le système. D’autant plus que la commande de profondeur utilise le même principe.
Une simple rondelle M2 sera placée sur chaque chape. Cela permet d’empêcher la chape de sortir de la rotule.
Il faut également que j’augmente le débattement de la dérive afin de pouvoir imposer une direction claire à l’avion….

Le pilote s’est fait une frayeur et il devra attendre un peu pour effectuer son prochain vol.

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Je passe à un autre style de vmachine avec le Ryan STA.

Assemblé rapidement, je décolle avec facilité en comparaison du Corsair.

Le vol dure environ 6 minutes et je décide de me poser. Un vent de travers soutenu souffle maintenant et je dois appliquer une forte commande sur les ailerons afin de conserver le cap.
Je vois le Ryan approcher tout en glissade. C’est joli à regarder mais j’appréhende quelque peu le contact avec le sol.

L’avion plane à merveille et, arrivé à 2 mètres du sol, je dois relâcher ma pression sur les ailerons car le vent se calme soudain. Il se remet tout seul dans l’axe de piste et je me pose comme une fleur.

Parfait.

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Il me reste un peu de temps pour voltiger avec le Salto H101.

Il effectuera trois vols avec à chaque fois un bel atterrissage en douceur.

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Le temps de plier bagages et je pourrai modifier le Corsair et ainsi le rendre un peu plus fiable.

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