Vol inaugural du Fokker DVII de Hangar 9

Samedi 15h00.

Le temps n’est pas à la fête. La pluie est plus souvent présente que le soleil depuis le début du mois de juillet.

Il faut profiter des quelques instants de temps sec qui sont gracieusement mis à notre disposition.

Aujourd’hui, je dois réaliser le vol inaugural d’un nouveau biplan.
Il s’agit d’un Fokker DVII de Hangar 9.

Ce beau biplan est la réplique de l’avion de l’as allemand Rudolf Berthold.

Berthold_Fokker

Les lignes et les décorations du Fokker sont bien reproduites et l’envergure de 1m65 en fait un modèle de taille respectable.

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Comme d’habitude, j’ai donc « électrifié » cet avion.

Il est équipé comme suit :

Servos : 4 servos standards Futaba S3003
Contrôleur : Castle Creation Talon 90
Moteur : Eflite Power 60B 470kV
Accus : Turnigy nanoTec 6S/5000 25/50C
Hélice : APC 15×8

J’ai obtenu une masse de 4kg700 après avoir dû fixer plus de 350 grammes de plomb à l’avant de l’appareil pour garantir un centre de gravité situé à 90mm.

Sur le terrain, l’assemblage est plutôt long.

1) Fixer les plans inférieurs et leur clef d’aile au fuselage.
2) Visser le plan supérieur sur les haubans fixés au fuselage à l’aide de 4 vis.
3) Fixer les haubans d’ailes ente les deux plans.
4) Fixer l’accu sur la planche prévue et l’enfiler dans le fuselage.

Il ne reste plus ensuite qu’à brancher l’accu et à vérifier le bon fonctionnement des gouvernes.
Tout semble en ordre et je teste pour la première fois l’avion au roulage.
Sans roulette de queue, seule la dérive permet de changer de direction. Il s’en suit une certaine difficulté à réagir promptement lors des phases de décollage.

Je contrôle encore une fois toutes les gouvernes et je me lance. Je mets les gaz et l’avion se met en route.
Le vent souffle assez fort de travers et je prépare le coup en plaçant un peu d’ailerons dans le vent.
Ses grandes roues étroites facilitent considérablement les déplacements sur le gazon de notre piste et le Fokker roule presque droit.

Tout en contrant à la dérive pour conserver l’axe de piste, je fait gagner de la vitesse au Fokker qui semble maintenant s’alléger.

Je tire lentement la profondeur et l’avion décolle. Presque trop brutalement à mon goût mais tant pis, l’avion grimpe, maintenant, dans le ciel gris.

Le vent perturbe immédiatement le vol mais étonnamment le biplan reste assez stable.

Je corrige le trim à la profondeur de quelques crans mais sinon, le comportement est parfait.

Les virages demandent un peu de dérive mais pas trop sinon le Fokker plonge à l’intérieur.

Le vol est assez réaliste et l’avion peut être ralenti de manière importante sans décrocher. C’est rassurant.

Je me borne à faire des boucles et après quelques minutes je me présente pour un atterrissage.

Dès que les gaz sont réduit, l’avion perd rapidement de l’altitude. Ce n’est visiblement pas un très bon planeur.
Je conserve donc assez de gaz tant que je ne suis pas au dessus de la piste. Je dois contrer le vent aux ailerons de manière importante mais le cap est conservé.
Dès que j’aborde le bout de piste, je réduis encore un peu et laisse l’avion descendre tout seul. Avant de toucher, j’arrondi mais un peu trop.
Le Fokker remonte de 30 centimètres mais je réussi un nouvel arrondi il pose ses roues sur le gazon.

L’atterrissage est réussi mais la fin de roulage est plutôt chaotique car l’avion rebondi latéralement à plusieurs reprise avant de s’arrêter définitivement.
Les joies du vent de travers.

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L’avion est posé mais je redécolle aussitôt pour un nouveau vol un peu plus dynamique. C’est fois, je teste les montées plein gaz ainsi que les virages serrés.
Je n’ai pas encore osé le tonneau qui doit tourner assez lentement.

Je vol ainsi encore 4 ou 5 minutes et je me place une nouvelle fois en approche finale. Toujours ce sacré vent de travers à contrer.

L’atterrissage est cette fois un peu plus réussi. Un atterrissage de piste avec un peu plus de vitesse. L’avion roule un moment sur son train principal et pose enfin la tige de queue en restant bien dans l’axe.

Après avoir mesuré l’accu, je décide de redécoller encore une fois pour profiter au maximum de l’avion.

Un nouveau vol assez court mais qui me donne encore pleine satisfaction.

J’atterris une nouvelle fois sans encombre.

Les vols inauguraux ont été couronnés de succès. L’avion est facile à piloter même si il demande de l’attention dans les virages.

Un point peut être amélioré toutefois. La profondeur manque un peu de débattement et il serait bon de l’augmenter de quelques pourcents.

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Le Fokker DVII doit être maintenant démonté afin de rentrer au hangar.

Afin de prolonger la séance de vol avant la pluie qui arrive, j’ai emporté également le Bandit.

Tout autre registre de vol avec cette petite bête de course.

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2 thoughts on “Vol inaugural du Fokker DVII de Hangar 9

  1. Excellent avion, j’en suis à mon 2ème… finalement assez rapide à monter : une table de camping, l’aile supérieure, le fuselage par dessus, les 2 ailes inférieures, les haubans… heureusement : pas de câbles, pas plus que le grandeur… motorisation torque 4014 sous 6s2p a123 monté de manière permanente, aucun lest.
    Le 1er a crashé sur interférence radio en 35MHz… ce qui m’a amené à en refaire un en 2.4GHz…

    1. Hello,

      Merci pour votre visite.
      Effectivement, un très bon avion qui se laisse piloter assez facilement et qui se pose comme un charme.
      A la prochaine.

      Dominique

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