Dimanche 10h30,
J’ai une partie de la matinée pour dégourdir les ailes du Piper Cub et du Starlet 2400.
Je débute immédiatement par l’assemblage du Starlet 2400 de Graupner.
Il suffit de placer la clef d’aile et d’enfiler les deux demi-ailes après avoir connecté les servos d’ailerons.
Ce bel oiseau de 2m40 d’envergure a vraiment un très joli look avec ses formes arrondies.
Toutes les gouvernes sont contrôlées. Je vérifie également la bonne tenue des haubans.
J’aligne ensuite le Starlet sur la piste et je met lentement les gaz. Le Starlet a tendance à se mettre nez au vent et il faut contrer cet effet à la dérive tout en donnant également un contre au ailerons.
L’avion prend de la vitesse et au bout d’un trentaine de mètre, il décolle avec facilité. Je suis à mi-gaz et cela suffit déjà pour que le Starlet grimpe sans souci.
Après le premier virage, je peux mettre plein gaz afin de le faire monter à la verticale.
La puissance fournie par la chaîne de propulsion est assez impressionnante. Cet avion, malgré ses 2m40 est presque capable de réaliser des figures d’acrobaties 3D.
J’effectue quelques figures et j’effectue des passages bas. Le son produit par les haubans dans le vent donne une allure presque réelle au Starlet. Les mouvements de l’avion sont lent et également très réaliste.
J’effectue une première approche réussie et je pose le Starlet sur le gazon.
Je mesure la capacité des accus et je décide de décoller à nouveau pour un vol raccourci.
Le second atterrissage est également réussi et je peux rentrer l’avion au « hangar » avec satisfaction.
Après le Starlet, il est vrai que le Piper paraît bien petit. Pourtant, son envergure est de 1m80.
Il est temps pour lui que je le valide sur la MZ24 de Graupner.
L’avion est fin prêt et tout est au vert pour le décollage.
L’avion est un peu capricieux au décollage et je me méfie de l’effet de la dérive au roulage.
Je mets lentement les gaz plein cabré et je contre légèrement à la dérive. Le Piper prend de la vitesse et je relâche quelque peu ma pression sur la profondeur.
L’avion roule droit et assez vite. Je peux tenter de tirer à nouveau doucement sur la profondeur.
L’avion décolle sans problème avec une belle puissance en réserve.
Je monte facilement dans l’azure. Quelques crans de trims aux ailerons et à la profondeur seront nécessaires.
Je me permets ensuite quelques acrobaties.
Je ferai deux vols sans anicroches.
Il faut arriver assez vite pour l’atterrissage mais l’avion se pose bien. Les nouvelles roues en caoutchouc font très bien leur travail et permettent au Piper de rouler sans problème dans le gazon.
Les deux avions ont réalisés de très beaux vols et ils sont prêts pour être à nouveau démontés.