Samedi 14h30.
Le vent souffle. Le temps est gris.
Mais il ne pleut pas.
Un temps idéal pour sortir quelques planeurs et profiter de ces conditions météo un peu limites.
J’ai remis en fonction le LS-8 de graupner. Avec son envergure de 2m50, il représente pour moi un taille déjà plus que raisonnable.
Ce planeur est motorisé. Cela me permet de l’utiliser de manière plus polyvalente et de ne pas le limiter à la pente.
Le temps d’assembler les deux ailes et le planeur est déjà dans mes mains prêt au catapultage.
Je place le LS_8 nez dans le vent et j’attends que le souffle d’Eole se calme quelque peu.
Le LS-8 n’est pas un planeur réactif mais sa finesse et sa légèreté en fait un gratteur assez efficace.
Une accalmie de quelques secondes me suffit et je lance le planeur plein gaz.
Il monte dans une pente d’environ 20 à 30 degrés parfaitement droit.
Ses ailes, secouées par les rafales, balancent quelques peu de droite à gauche mais le planeur reste dans l’ensemble très stable.
Ce n’est que lors du premier virage que je sens la lenteur aux ailerons jouer son rôle. Il faut anticiper les virages et contrer immédiatement une embardée due au vent.
Mais le planeur tient bon.
Mieux. Moteur coupé, je vois le LS-8 grimper encore. Je dois le forcer à descendre. Je le laisse à nouveau grimper en spiralant.
Je m’amuse ainsi plus de 10 minutes et je décide de tenter un atterrissage. Le planeurs veut rester en l’air et allonge terriblement. Je dois refaire une approche.
Cette fois, j’active le mixage « aérofreins ». Les ailerons sont se relèvent tout deux d’environs 12 mm. Cette fois le LS-8 perd franchement de l’altitude.
Je contre la descente à la profondeur tout en volant en crabe pour contrer le fort vent de travers. Finalement, je laisse le planeur toucher le sol en douceur.
Il glisse sur une dizaine de mettre avant de s’immobiliser.
Excellent !!
Je ne peux pas en rester là d’autant plus le l’accu 3S/3000 est à peine entamé.
Je relance le LS-8 pour une nouvelle séance.
Au total, ce n’est pas moins de 6 vols que je réaliserai. Plus de 45 minutes passées le nez en l’air !
Un planeur lent et peu réactif mais qui se débrouille plutôt bien dans la tourmente.
L’après midi ne s’arréte pas là.
L’Omeï est de la partie et se prépare à prendre l’air.
Dès les premiers mètres dans le vent, je dois calmer ma réaction aux manches.
Habitué à la molesse du LS-8 je dois me réhabitué à la réactivité de l’Omeï.
Le planeur est dompté après une petite minute je peux m’amuser à un tout autre style de vol.
Montées franches. Tonneaux. Acrobaties en tout genre.
Tout en restant raisonnable et en faisant attention à ne pas contraindre les ailes en bois de manière trop exagérée.
Les atterrissages ne sont que des formalités.
J’utiliserai deux accus avec l’Omeï avant de définitivement plier bagages.
Pas un goutte de pluie malgré les prévisions.
Un vrai plaisir.